• Cet article a pour objectif de vous aider à construire votre propre outil de collaboration. Il me semble indispensable pour faire progresser les élèves que le binôme AESH / enseignant collabore (voir mémoire CAFIPEMF partagé ici http://barbaratsa.eklablog.com/collaboration-enseignant-aesh-a193347184) et partage les informations nécessaires à la réussite des élèves.

    Il est donc important d' ANTICIPER et de RÉGULER.

    L'enseignant va construire son programme pédagogique pour la classe avec si besoin des aménagements pour l'élève TSA de sa classe (ou tout autre élève avec des besoins particuliers). Si notre élève TSA est accompagné d'une AESH alors il faut lui permettre d'anticiper ses actions auprès de l'enfant.

    Pour lui faciliter la tâche, il me semble important de partager votre cahier journal, votre plan de travail ou tout outils qui permettra à l'AESH de mieux comprendre la situation ( voir boite à outils ici)

     Elle peut ainsi:

    • Préparer l'emploi du temps de l'élève
    • Organiser si besoin le matériel, regarder les supports
    • vous poser des questions sur certaines notions scolaires non connues.
    • Vous pourrez échanger sur des points de vigilance ..
    • Vous faire part de certaines difficultés possibles

    Par exemple : Mettre dans la barquette le matériel pour l'écriture. Point de vigilance, vérifier que le tracé de la lettre O tourne vers la gauche. Jean aime l'odeur des feutres Véléda, ça le perturbe, peut être choisir les crayons effaçable ...

    Après l'activité, l'AESH pourra également vous apporter des éléments d'observation précieux pour réguler vos actions d'enseignement.

    Je vous propose donc une fiche de communication qui va permettre à la fois d'anticiper et de réguler.

    Comme pour chaque outil présenté sur le blog, ce n'est qu'une proposition. A vous de vous l'approprier au besoin.

     Cette fiche pourra être partagée dans le cahier de liaison École/ famille/partenaires. Cela permettra à chacun de suivre les apprentissages de l'enfant et de prendre certains éléments en compte pour ses propres missions.

     

     

    Fiche communication  AESH -Enseignant

     

    Quelques précisions concernant ce document

    Choix des rubriques

    • Un outil doit rester fonctionnel. Il doit donc être utilisable facilement en classe et non chronophage.
    • Qui fait quoi ?

    Activité pédagogique : c'est l'enseignante qui indique à la journée ou à la semaine les différentes activités. Elle le fait au minima la veille ( vraiment ce serait chouette)

    Évaluation : La personne qui est présente lors de l'activité (enseignante/AESH / ATSEM/ autre)

    Guidances : Soit l'enseignante indique en amont les guidances prévues, l'AESH peut aussi indiquer les guidances qu'il a fallu mettre en + ...

    choix du codage

     

    Evaluation : ++ réussite totale     + réussite partielle       – n’a pas réussi seul  ( donc indiquer la guidance)  0 refuse de faire

     

    Guidance :  Verbale ( VE) Visuelle ( Vi) Imitation (I) physique (Phy)  Gestuelle (G) Positionnement (Po)


    Les éléments d'observation

     ·        On peut noter par exemple si c’est la première présentation ( 1)

     

    ·        Si on est dans la phase de modelage / pratique guidée/ pratique autonome .

     

    ·        On peut préciser la guidance si besoin  ( « reformulation consigne » ou dire exactement ce que l’on a fait)

     

    ·        On peut préciser le type d’erreurs ou les points d’appui

     

    ·        On peut préciser un état de l’enfant

     

    Fichier téléchargeable ici (en format modifiable) Je ne sais pas pourquoi le fichier ne s'affiche pas toujours de suite ... désolée pour ce désagrément.

     


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  • Bonjour,

    suite à des demandes, je partage ici mon mémoire de capash E qui date  ... 2007 il me semble. On n'est pas du tout dans les attendus du CAPPEI actuel !

    C'est l'année où j'ai eu la chance de faire cette superbe formation, de finalement apprendre mon métier.

    De belles rencontres humaines et intellectuelles que ce soit avec mes collègues enseignants, les formateurs, les chercheurs et les conférenciers...

    La problématique était :

    En quoi un apprentissage favorisant la conceptualisation va permettre à des élèves
    de CE1 pris en regroupement d’adaptation d’améliorer leurs compétences en
    résolution de problèmes ?


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  •      Communiquer avec les familles est essentiel pour la scolarité de tous les enfants mais encore plus lorsque l'on a dans la classe un élève vulnérable avec un TSA.  Il est important de donner quotidiennement les informations nécessaires à prendre en compte pour que la journée  ou la soirée (le WE) se passe le mieux possible. Cela va permettre de réguler nos actions et de mieux comprendre l'état de l'enfant. Cela évitera des malentendus et des maladresses (dans les deux sens). c' est encore plus important lorsque l'enfant s'exprime peu ou pas.

         Nos vies sont bien remplies et nous n'avons pas toujours le temps de communiquer oralement chaque matin devant la porte de la classe ou le soir au portail.

    Avoir un cahier de communication (ou autre forme) est donc à mon sens indispensable. Il peut concerner L'école/ la famille et les partenaires de soin.

    Cet outil a l'avantage de laisser une trace écrite. En cas de besoin on pourra revenir sur les éléments par exemple pour faire une évaluation fonctionnelle sur une problématique particulière.  Pour autant, cet outil doit être fonctionnel et ne pas se transformer en "journal intime" illisible au sens où  les informations seraient noyées dans le discours et pas catégorisées.

     

    Communiquer avec les familles

    Je vous propose un premier outil de communication école /famille pour les actes de la vie quotidienne

    • Il est conçu sous forme de tableau rapide à remplir.
    • Il est à adapter à votre élève et ses besoins. Les catégories doivent être pertinentes et fonctionnelles.

       Par exemple, si votre élève n'a aucun souci pour aller aux toilettes, pas la peine de faire apparaitre cette catégorie.

    • Il conviendra de le présenter à la famille, d'exprimer clairement vos attentes, vos questionnements. On peut envisager également de le co-construire avec les parents et les partenaires de soin. Certaines catégories peuvent nous avoir échappées.
    • En ce qui concerne l'école, il conviendra de se mettre d'accord sur Qui ( enseignante ? AESH ? ATSEM ? ) le remplira.

     

    Si vous l'utilisez, n'hésitez pas à citer votre source et le lien vers le blog. Je le mets en version modifiable pour que vous puissiez le personnaliser.

     Merci !


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  • QUI FAIT QUOI ?

    Je partage ici une activité pour construire des phrases simples avec nos élèves TSA (mais pas que)

    Sujet + verbe

    Sujet + verbe +complément 

     que j'ai construite à partir du matériel téléchargeable gratuitement sur le site ARAASAC

    http://aulaabierta.arasaac.org/materiales-caa-morfosintaxis

     

    Il s'agit ici de travailler la morphosyntaxe, c'est à dire la structure qui permet de construire grammaticalement un énoncé.

    J'ai choisi un support avec des visuels pour favoriser la compréhension et la mise en sens.

    Description du matériel

    télécharger le matériel ici

    • Des cartes représentant une situation de la vie quotidienne

    Construire des phrases

     

     

    Avantages : dessins colorés plaisants, situations connues des enfants (plus ou moins)

    Inconvénients : images avec de nombreux détails pouvant parasiter le jeune avec TSA. En effet, la personne peut focaliser sur des détails non pertinents pour l'exercice ( en cas de déficit de cohérence centrale par exemple).

    •  Des dessins représentant les personnages, les actions, les objets, les lieux

     Construire des phrases 

    Avantages : Dessins en couleur, simples. Ils sont souvent proches de ceux de l'image.
     

    Inconvénients :  Les dessins sont à la fois proches de ceux de l'image mais pas toujours identiques ce qui peut prêter à confusion. Cela ne permettra pas en l'état de généraliser.

    Sur cette version, il manque le mot sous l'image. Cela aurait pu être intéressant  pour imprégner l'élève avec le code écrit mais aussi pour lui permettre un soutien à la compréhension s'il est déjà lecteur. cela permet aussi de se mettre d'accord sur comment on nomme les différentes étiquettes.

    • La consigne est donnée sous forme de pictogramme

    Construire des phrases

     Avantage : consigne présente , limite donc la guidance verbale. La consigne reste disponible même en l'absence de l'adulte.

    Inconvénient:  Il manque le mot sous l'image.

    Choix de la structuration

     Pour fabriquer ce jeu, j'ai choisi de structurer le matériel de la façon suivante :

    • Un support vierge pour travailler. Cette structuration forme une guidance par positionnement du matériel. Elle permet à l'élève de recentrer son attention sur ce qui est attendu. L'usage du velcro évite que les étiquettes ne tombent. En haut, on place l'étiquette "image" et sur la bande du dessous, on placera les étiquettes pour constituer la phrase.

    Construire des phrases

    • Un support pour les étiquettes "sujet"

    Ici j'ai gardé le fond blanc comme dans mon jeu "Nathan"  couleur correspondant aux noms

    Construire des phrases

     

    • Un support pour les étiquettes "fait" c'est à dire les actions donc les verbes

    Ici j'ai gardé le fond rouge comme dans le jeu "Nathan" mais aussi comme dans la grammaire Montesorri ou comme en classe où le verbe est souligné en rouge

    Construire des phrases

    • Un support pour les étiquettes complément "quoi"

    Construire des phrases

    • Un support pour les étiquettes complément "où"

    Construire des phrases

    • Le tout rangé dans une pochette.

    Construire des phrases

    Ici, ce choix de structuration est en lien avec la consigne qui demande de produire une phrase structurée. Les éléments sont donc classés par leur "fonction"   Sujet / verbe / complément. C'est donc différent du classement "nature des mots" que j'ai pu utiliser dans d'autres activités.

    les supports permettent aux élèves de catégoriser en prenant et en rangeant les étiquettes. Même si on ne nomme pas nécessairement ( cela dépend de l'age, des attendus de la classe) les fonctions des mots, cela permet à l'enfant, par imprégnation, de comprendre qu'ils ne sont pas dans la même catégorie car pas sur le même support.

    Varier la catégorisation d'une activité à l'autre doit se faire de manière EXPLICITE. Cela permet le moment venu de travailler la flexibilité qui peut être déficitaire chez  nos élèves TSA.

    Proposition de mise en œuvre

    La mise en œuvre dépend toujours de vos élèves et des besoins que vous avez identifiés suite à la mise en regard de l'analyse de la tâche et du profil ( forces, difficultés, spécificités sensorielles, cognitives, praxiques ...) du jeune.

    Voici quelques incontournables

    • Préparation du matériel

     A chaque séance, bien anticiper les besoins matériels.

    Quelles cartes je vais utiliser ? De quelles étiquettes  l'élève va avoir besoin ?

    Dans quel contenant je présente le matériel ?

    Vérifier qu'il ne manque rien et que l'activité peut se dérouler sans souci

    ANTICIPER = ORGANISER = VÉRIFIER = moins de risque de difficultés et d'éventuels troubles du comportement en réaction !

    Sauf si vous souhaitez travailler l'adaptation à la difficulté, vous pouvez alors saboter volontairement votre matériel ( Je sais c'est bizarre comme idée !) Ainsi, vous pouvez apprendre à l'enfant à demander de l'aide, à attendre, à trouver une alternative et bien d'autres idées. Mais si c'est le cas, cela doit être prévu ( surtout au début)

    • Phase exploratoire avec l'élève

     On peut imaginer plusieurs situations :

    Découverte en anticipation

    Laisser les cartes à disposition pour que l'élève les observe en anticipation et se familiarise avec un élément de cette nouvelle activité. Cela limitera l'effet de surprise qui peut être désagréable pour une personne TSA. A ce moment là aucune consigne n'est donnée.

    Découverte accompagnée par un adulte ou un camarade

    Souvent les élèves TSA ont besoin qu'on les aide à comprendre le support. Comme je le disais plus haut, ils peuvent focaliser sur des détails sans pour autant comprendre la situation en remettant ensemble les différents éléments. Il me semble donc intéressant dans cette phase que la carte soit explorée à deux. Aider à balayer visuellement de gauche à droite, de haut en bas,  premier plan et arrière plan. Avoir un échange avec l'enfant sur ce qu'il voit. Si l'enfant ne parle pas, on peut utiliser son moyen de communication habituel ( gestes, pictogrammes, ) ou un TLA (tableau de langage assisté).

    On peut jouer à " montre moi" ou à "C'est quoi ça". On utilise alors le pointage par exemple.

    La question est donc

    Qui va accompagner cette phase ? l'AESH ? l'enseignant? un camarade (formé à cette activité) ?

    Combien de temps va durer cette exploration ?

    Où va-t-elle se passer ? (à table, au sol ...)

    Combien de cartes sont présentées ?

    Qui choisit les cartes ?

    • Apprentissage sans erreur / apprentissage explicite

    Il s'agit ici de permettre à l'enfant de réaliser l'activité sans erreur. Pour cela on va lui montrer la bonne pratique. Cela permet qu'il ne mémorise une mauvaise pratique, qu'il développe des troubles en cas d'erreur.

    La présentation de l'activité  : les supports en leçon en 3 temps 

    Il s'agit d'être au clair avec l'enfant sur le vocabulaire partagé autour de cette activité. Cela évitera bien des malentendus.

     1 - Montrer à l'enfant le " support de travail " et dire "c'est le support".

    Montrer les supports des étiquettes "qui ?" et dire ce sont les étiquettes "qui ?". Pointer le pictogramme "qui ?"

    Refaire la même chose avec les étiquettes "fait" ( les verbes) et avec les étiquettes "quoi ?" ( les compléments).

    Je pense ne pas introduire le " où?" dans cette phase de début

    2 - "Montre-moi" :

    Dire " Montre moi le support." rediriger la main si erreur et redire ça c'est le support et renforcer.

    Dire " Montre moi les étiquettes qui ? "

    faire pareil avec les autres catégories d'étiquettes.

    Refaire plusieurs fois en inversant l'ordre des demandes et la place du matériel.

    Si l'enfant est verbal :

    3 " qu'est-ce que c'est ?"  :  Montrer le support et demander " qu'est-ce que c'est ?" (idem avec le reste du matériel)

    Si besoin accepter une réponse incomplète, mal articulée et répéter oui c'est bien c'est le support. On peut aussi faire une guidance verbale du type je commence la phrase " c'est le su..." et l'enfant termine. On s'adapte pour qu'il soit en réussite. On félicite. On valorise.

    Présentation de l'activité pour une carte = Phase de modelage

    Prendre la carte, la placer sur le support et dire  " Je place la carte sur le support"

    Regarder l'image et dire " je regarde l'image"

    Pointer la consigne et dire " Qui fait quoi ?"

    Exemple carte avec le  bébé qui regarde le papillon

    Construire des phrases

     Pointer sur l'image le  bébé et dire " le bébé". Pointer  le picto "qui ?" et aller chercher l'étiquette du bébé sur la planche "qui ?" ( au début on ne mettra sans doute qu'une à 3 étiquettes sur les supports) Poser l'étiquette du bébé sur la bande de velcro

    Construire des phrasesConstruire des phrases

     

     

     

    Recommencer avec  "regarde" et avec " papillon"

    Construire des phrasesConstruire des phrases

     

     

     

    Construire des phrasesConstruire des phrases

    Lire la phrase "Le bébé regarde le papillon"

     

    La pratique guidée

     On fait ensemble. C'est une phase d'entrainement. On guide beaucoup au début et on estompe au fur et à mesure

    La pratique autonome

    L'enfant fait seul l'activité.

     

     Chaque phase va varier en fonction des besoins de votre élève et de son état du moment (disponibilité)

    Parfois sur une séance on peut faire les 3 phases, d'autres fois non.

    On vérifie toujours où en est l'enfant quand on reprend l'activité.  On le laisse reprendre seul et on observe. S'il se trompe alors on apporte la guidance. On peut refaire la phase de modelage si besoin.

     *Astuce, à la fin du matériel, vous avez deux planches avec les pictos classés par phrase, je vous conseille de les photocopier en double pour vous faire une fiche de correction et numéroter les phrases et vos étiquettes images de 1 à 20. On se mélange ainsi moins les pédales et on peut classer plus facilement son matériel.

     16/05/21

    Les phrases écrites

    Je viens de créer les phrases. Pas toujours simple de trouver les bons mots.  Il y a parfois des hésitations sur le singulier/pluriel.

    Grand-mère ou mamie .. Les enfants ou la fille et le garçon.... Et l'image du menu, comment la traduire?

    C'est culturel parfois.

    autre question, faut-il décomposer le groupe nominal privilégiant l'unité de sens ou encore l'unité mot ? Là encore cela dépend de vos objectifs et du niveau des élèves. Ici j'ai d'abord gardé le découpage en lien avec les trois groupes Sujet/verbe/complément.  J'ai donc fait des choix. Je mets le fichier modifiable comme ça vous pouvez changer.

     puis découpage en unité mot

    pdf ici

     


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  • Voici en partage un autre outil que j'utilise avec les élèves pour les aider à structurer le temps mais aussi à motiver la mise à la tâche ....

     

     

    Maintenant - Après

     

     

    Qui ? : Tout élève TSA ayant accès à la perception/compréhension des images. Cela implique que les visuels utilisés soient travaillés en amont ou en parallèle.

    Quand ?

    ·        Quand l’enfant est au début de l’apprentissage de la contingence je travaille et J’obtiens une conséquence agréable

    ·        Quand l’enfant débute dans l’utilisation du programme d’activité (emploi du temps visuel)

    ·        Si l’enfant n’a pas encore la possibilité d’utiliser l’économie de jetons

    Comment ?

    ·        Préparation : Imprimer la fiche, la plastifier et mettre un morceau de velcro dans chaque case. Il faut avoir également une fiche plastifiée sur laquelle sont accrochés les étiquettes de tous les renforçateurs du moment. On peut varier la taille de l’outil en fonction de la taille des étiquettes habituellement utilisées. Exemple ci-dessous.

     

    ·        Utilisation 1 : RENFORCEMENT

    • Placer l’activité 1 demandée dans la case MAINTENANTet demander à l’enfant de choisir une activité plaisante pour lui. Placez l’étiquette représentant cette activité plaisante dans la case APRES. 

     

    • Pointer avec lui les cases MAINTENANT et Après et dire le nom de l’activité. Utiliser une phrase simple et courte. Avec certains enfants juste une phrase- mot

    Exemple « Maintenant on fait un puzzle / Après tu auras le mouton » ou « Puzzle    Mouton »    et votre doigt suit les images.

    •  Quand l’activité est terminée, enlever l’image et dire « FINI » et pointer l’étiquette avec activité de renforcement choisie par l’enfant. Lui donner alors l’activité immédiatement.

    Surtout au début du travail, cela implique que l’activité de renforcement soit prête, disponible sur vous ou dans une boite près de vous.

    •  Déterminer un temps avec l’activité Renforcement. Une fois le temps écoulé retirer le renforçateur et enlever l’étiquette.
    •  On recommence l’enchainement avec une autre activité de travail et une activité renforcement (cela peut être la même selon le choix de l’enfant)

    Quand l’enfant aura compris (parfois plusieurs semaines, mois), on estompera cette structuration et on utilisera l’économie de jetons (autre fiche explicative) qui permet de différer l’obtention de l’activité renforçatrice.

    On ne perd pas de vue l’objectif final qui sera que l’activité de travail soit naturellement plaisante pour l’enfant ou qu’il soit capable de s’autoréguler pour s’engager dans la tâche sans les outils et avec le moins de renforcement tangible possible (activité, objet) mais juste avec un renforcement social de type « Bravo » et ce de manière non systématique.

     

    ·             Utilisation 2 : Structuration du temps

    C’est le même principe sauf que les deux activités sont choisies par l’adulte dans le cadre de l’emploi du temps de la classe. Dès que possible, l’enfant utilisera un emploi du temps visuel vertical (autre fiche explicative) où se succèderont deux, puis trois puis les activités à la demi-journée par exemple.

     Voici un exemple en fichier modifiable. Il est volontairement sobre pour éviter que l'élève ne focalise sur des détails inutilement.

    Cependant, si vous jugez que pour votre élève, il est nécessaire de rendre l'outil plus attrayant (choix des couleurs par exemple) , Il est toujours possible de le personnaliser. 

     


     


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